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Raphaël Coleman, écrivain
21 juillet 2018

Filmographie (sélective) de Vanessa Paradis

Noce Blanche (1989)

imgCésar du meilleur espoir féminin et le prix Romy Schneider en 1990 pour Vanessa.

Synopsis : Mathilde, 17 ans, jeune fille brillante, solitaire et énigmatique, au passé étrange et troublant, suit les cours de philo de François Hainaut. Le hasard amène ce dernier à se pencher sur le cas de cette adolescente et sa vie devient vite un enfer...

Ma critique : Un premier rôle magnifique pour une histoire d'amour, belle, émouvante et tragique. Une ado paumée, en échec scolaire, un prof qui veut l'aider à s'en sortir. Il deviendra son pygmalion, elle en tombera éperdument amoureuse. Alors bien sûr, il y a des clichés, des situations à peine crédibles mais on les oublie totalement tellement on est charmé, troublé par Vanessa, sa présence et l'émotion à fleur de peau qu'elle dégage. Oui, il y a du Romy dans son jeu, dans ce film beaucoup plus que dans d'autres. Un brillant coup d'essai. Presque un coup de maître, et la critique ne s'y trompera pas.

De l'aveu même de Vanessa, elle s'y est trop dénudée (elle était encore mineure à l'époque du tournage et lors de la sortie en salle du film). Pourtant, elle acceptera à nouveau de le faire dans Elisa. Mais selon elle, les scènes de nu ne doivent pas être gratuites et être justifiées par le scénario.

Elisa (1995)

Un film écrit sur mesure pour l'actrice, comme le sera plus tard "La fille sur le pont". Un hommage appuyé à Gainsbourg...
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Synopsis : Marie est entrée trop tôt dans le monde des adultes après le suicide brutal de sa mère Elisa alors qu'elle n'avait que quelques mois. Devenue adolescente, elle mène une quête implacable pour retrouver son père, qu'elle sait responsable de la tragédie, et le tuer. Quand elle le retrouve enfin, il n'est pas tout à fait comme elle l'imaginait...

Ma critique : Sans doute l'un des meilleurs films de Vanessa. Incontournable, celui qu'il faut voir. Elle y est tour à tour grave, aguicheuse, sexy. La scène où elle pète légitimement un câble devant ses grands-parents est mémorable. Elle y confirme son grand talent d'actrice.

"J'ai pas d'mandé à grandir aussi vite, et surtout pas comme ça !" (Vanessa Paradis)
Lors des interviews qu'elle donna pour la promo du film, on lui demanda si cette réplique était autobiographique. L'actrice répondra que non, mais le tournage de ce long métrage fut néanmoins pour elle une véritable thérapie. Et elle a découvert qu'un film pouvait se tourner dans la complicité, la bonne humeur et sans heurts. Tout le contraire de ce qu'elle avait vécu pour "Noce Blanche".

Un amour de sorcière (1997)

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Synopsis : Arthur, le bébé de la sorcière du Bien Morgane, va avoir un an. Il devra être parrainé ce 14 juin à 6h du matin. Afin d'éviter que le sorcier du Mal Molok ne parraine son fils pour qu'il serve le Mal, Morgane envoûte Michael, un inventeur américain né aussi un 14 juin à 6h. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est qu'elle tomberait amoureuse de Michael.

Ma critique : Un conte de fée moderne, illuminé par le charme de Vanessa, infiniment envoûtante dans son premier rôle de maman, bien avant de l'être dans la vraie vie.

Une chance sur deux (1998)
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Synopsis : Alice se découvre 2 papas. Lequel est le bon ? Ils n'auront pas le temps d'aller faire les analyses génétiques qui répondraient à la question car cette voleuse d'Alice s'attire involontairement les foudres d'un mafioso russe. Heureusement, ses 2 papas sont loin d'être des pantouflards et savent sortir la grosse artillerie quand il faut.

Ma critique : Un casting de haut vol (Belmondo/Delon/Paradis) pour un honnête divertissement, sans plus.

La fille sur le pont (1999)

 

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Synopsis : Réverie itinérante...
Adèle ne veut plus vivre. Mais Gabor arrive avant l'irréparable. Il est lanceur de couteaux itinérant et a besoin d'une cible. Pourquoi pas, se dit Adèle. Quitte à mourir... L'union de ces deux destins fêlés donnera le tout d'un numéro gagnant, qu'une chance fragile et qu'il ne faut en

aucun cas contrarier, tient par la main...

Ma critique : De l'aveu même de Vanessa, Adèle est le rôle le plus magique qui lui ait été donné de jouer.
Cette étrange histoire d'amour atypique filmée en noir et blanc se veut intemporelle en rendant un hommage appuyé au cinéma classique d'avant-guerre.
C'est un long métrage très original, à l'image impeccable et aux dialogues finement ciselés. Et l'alchimie Auteuil/Vanessa fonctionne parfaitement.
Il y a plusieurs morceaux d'anthologie dans ce film, mais le monologue d'ouverture prouve à lui seul, si besoin en était, que Vanessa est une merveilleuse actrice.
Un must !

Adèle (Vanessa Paradis) : "Quand j'étais p'tite, j'avais qu'une seule idée c'était de grandir. J'voulais qu'ça aille plus vite. Mais maint'nant, je sais pas à quoi ça a pu servir tout ça, je sais plus..." Encore une phrase qui pourrait être autobiographique.

Mon ange (2005)

 

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Synopsis : En route pour l'amour, Colette voit sa trajectoire déviée lorsqu'une inconnue lui demande de lui ramener son fils, Billy. Ce dernier approche dangereusement de l'âge adulte, naviguant aux frontières de cette période dites ingrate. Le pauvre ne va pas tarder à devenir orphelin et Colette à ne plus savoir comment s'en débarrasser.

Ma critique : Scénario inexistant, dialogues insipides, Vincent Rottier (le partenaire de Vanessa dans le film) inexpressif à souhait, ce road movie ne vaut que par la présence de Vanessa. A oublier...

La clef (2007)

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Synopsis : Depuis peu Eric, trentenaire sans histoire, a un fort sentiment de malaise. Est-ce la peur d'avoir un enfant, ou celle de voir brutalement ressurgir le fantôme d'un père qu'il n'a jamais connu et dont un inconnu vient de lui proposer de récupérer les cendres ? Eric accepte, et se retrouve alors plongé au coeur d'une machination infernale...

Ma critique : Un film noir, très noir à l'esthétique assez glauque, dans lequel tous les acteurs sont enlaidis (le casting est hors-norme!). Deux histoires parallèles qui finissent par se rejoindre.
Perso, j'ai bien aimé, même si certaines scènes sont très dures. Estampillé tout public mais en réalité interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salle, je le déconseille néanmoins fortement aux âmes sensibles.

L'arnacoeur (2010)

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Synopsis : Un arnaqueur pas comme les autres... 
Votre fille sort avec un "sale type" ? Votre soeur s'est enlisée dans une relation passionnelle destructrice? Votre meilleure amie fréquente un beau gosse qui n'en veut qu'à son argent? Alors que toutes ces femmes pensent avoir trouvé l'homme de leur vie... vous - leur père, leur mère, leur frère, leur meilleur ami - savez qu'elles se trompent, et ça, vous ne pouvez plus le supporter. Aujourd'hui, il existe une solution radicale et elle s'appelle Alex. Son métier : briseur de couples professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n'importe quel petit-ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est malheureuse. Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?

Ma critique : Plus gros succès en salle de Vanessa. Pourtant, je n'ai pas aimé ce film. Scénario cliché de comédie romantique, sans réelle subtilité et avec un soupçon de vulgarité mal venu. Seul atout : l'image glamour dont Vanessa joue dans le film. Trop mince pour susciter mon intérêt...

Un monstre à Paris (2011)

Un-monstre-à-Paris-Affiche-France-1Nominé pour le César de la meilleure musique écrite pour un film et pour le César du meilleur film d'animation 2012. Vanessa est la voix de Lucille, M celle de Francoeur, Gad Elmaleh celle de Raoul.

Synopsis : Paris, 1910. Une étrange créature terrifie la Capitale.

Émile et Raoul, deux hommes que tout oppose et que rien ne prédispose à l'aventure, se retrouvent propulsés dans la chasse au Monstre. Une épopée virevoltante qui les conduira à se découvrir eux-mêmes, trouver l'amour et faire voler en éclat les apparences. Car le Monstre est-il celui que l'on croit ?

Ma critique : Un enchantement pour les oreilles et pour les yeux avec quelques notes d'humour bienvenues. BO by M.

Cornouaille (2012)

Synopsis : Odile est une jeune femme indépendante et rationnelle à l'existence bien réglée. Pourtant, alors qu'elle prend possession de la maison de sa tante dont elle vient d'hériter en Bretagne, la réalité, petit à petit, commence à lui échapper... Est-ce l'endroit qui est hanté? La mémoire d'Odile qui, en se réveillant, lui joue des tours ? Ou bien Loïc, son prétendu "ami d'enfance retrouvé", qui l'entraîne vers d'étranges chemins ? Dans les brouillards de cette Cornouaille mystérieuse, rien ne se passe comme Odile l'attendait...

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Ma critique : Bien filmé, bien dialogué et très bien joué (Vanessa en tête), je suis quand même un peu resté sur ma faim parce qu'il manque un "je ne sais quoi" pour m'emballer totalement.

Il y a bien une once de mystère qui plane mais ce n'est à mon sens pas suffisamment exploité. On aurait pu encore davantage jouer sur l'ambiguïté entre le réel et l'imaginaire (ou la vue de l'esprit) du personnage principal, à l'image de "Fenêtre secrète" (adaptation d'une nouvelle de Stephen King avec Johnny Depp) ou dans un autre genre "Vanilla Sky" (avec Tom Cruise, Penelope Cruz et Cameron Diaz).

Au final, reste un joli film, un joli portrait de femme assez égoïste qui finit par remettre sa vie et ses choix d'existence en question. Et dans ce cadre, j'ai perçu le rôle joué par Samuel Le Bihan comme la représentation de ses racines et de sa conscience.

En résumé, malgré un rythme assez lent (et voulu je pense pour installer un climat) qui ne m'a pas dérangé du tout et quelques faiblesses scénaristiques, j'ai passé un bon moment.

Apprenti gigolo (2014)

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Synopsis : L'homme est une femme comme les autres.

Deux amis, l'un libraire, l'autre fleuriste, ont des problèmes d'argent. Le premier devient le mac du second. Ils feront le bonheur de leurs clientes.

Ma critique : Pour ma première comédie romantique New-Yorkaise (et mon neuvième film "paradisiaque"), j'ai visionné "Apprenti Gigolo", de (et avec) John Turturro, surtout pour la prestation de Vanessa en veuve juive traditionaliste (très convaincante d'ailleurs, un des principaux intérêts du film).
Un casting de choix (Woody Allen [très agaçant dans son rôle], Sharon Stone [fidèle à elle-même]), une BO sympa, un angle d'attaque intéressant (le gigolo qui loue ses services s'efface toujours pour le bonheur de ses clientes esseulées, quelques soient leurs attentes [pas forcément sexuelles donc...]) qui évite l'écueil de la vulgarité. 
Reste que le scénario est quasi inexistant, les dialogues peu recherchés (en VF en tout cas), et que quelques clichés surnagent.
Certes, ce long métrage traite la femme avec égard, et il offre quelques jolis moments, mais ça reste trop superficiel et trop convenu. L'intention ne suffit pas à faire un bon film.
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