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Raphaël Coleman, écrivain
19 février 2019

Cinéma : mon top 10 (non-exhaustif)

10 films... S'il ne fallait en retenir que 10, ma playlist ressemblerait à celle qui va suivre, mais comme vous allez sans doute le constater, je n'ai jamais su me limiter !

Cela étant, voici mon top, tout genre confondu :

1."Ce que le jour doit à la nuit" (2012) d'Alexandre Arcady, adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra. Pour la beauté des images, le destin de Jonas/Younes, et cette si belle histoire d'amour impossible. J'aurais pu lui préférer "Là-bas, mon pays..." (2000), du même Arcady, très peu diffusé dans les cinémas nationaux à sa sortie (je l'ai vu dans une toute petite salle d'art et d'essais, il n'est resté à l'affiche que 15 jours), notamment pour l'une des plus déchirantes scènes de séparation amoureuse à mon sens, pour sa lumière, son propos dramatique, mais je lui préfère globalement le premier, plus abouti. Le chef-d'oeuvre d'Arcady.

Ce-que-le-jour-doit-a-la-nuit



2."Légendes d'automne" (1994) d'Edward Zwick, une superbe fresque au coeur du Montana.


3."Sleepers" (1996) de Barry Levinson, adaptation du roman éponyme et autobiographique de Lorenzo Carcaterra. Excellent en tout point. Mention spéciale pour les dialogues et le casting.


4."La liste de Shindler" (1993) de Steven Spielberg, pour son sujet et le traitement de celui-ci.


5."Elisa" (1995) de Jean Becker et "La fille sur le pont" (2000) de Patrice Leconte. Pour des raisons différentes, mais je ne parviens pas à trancher entre les deux. Et puis surtout, pour la présence de Vanessa.


6.(oui, je triche :mrgreen: ) "Panic Room" ( 2002) de David Fincher. Là non plus, il n'a pas été facile de trancher dans la filmographie de Jodie Foster (j'aurais pu citer l'incontournable "Silence des agneaux", "Les accusés" pour le traitement de son sujet, si difficile, ou encore "Nell" pour son époustouflante prestation dans un rôle quasi muet - elle y utilise un langage inintelligible), mais j'ai choisi ce film pour son ensemble, la manière de filmer étant assez novatrice.


7."Les adoptés" (2011) de (et avec) Mélanie Laurent. Une première oeuvre intimiste et à fleur de peau, d'une extrême justesse et teintée de poésie. Ca démarre comme une comédie romantique mais quand le virage dramatique s'amorce, c'est de toute beauté. Ca m'a profondément touché. (dans la filmographie de Mélanie Laurent, j'aurais aussi pu choisir "Je vais bien, ne t'en fais pas", très émouvant et très beau aussi).


8."L'affaire SK1" (2014) de Frédéric Tellier (réalisateur de la série politique "Les hommes de l'ombre"), qui retrace la traque du premier serial killer français : Guy George alias "le tueur de l'Est parisien". J'avais craint un côté trop "documentaire", mais il n'en est rien. La sobriété de ce film et  l'humilité des acteurs sont au service de son sujet.


9."36, quai des orfèvres" (2004) d'Olivier Marchal. Un casting de haut vol au service de son scénario et des dialogues au top.


10."Pour elle" (2008) de Fred Cavayé. Pour son efficacité scénaristique et phtoographique. On a envie de prendre Diane Kruger dans ses bras.


Voilà  Smile . Mais j'aurais pu en mettre plein d'autres ("Titanic" parce que comme Ahava, j'ai même attendu un an sa sortie, "Jeux de guerre" pour n'en choisir qu'un seul starisant Harrison Ford, "Intersection" parce que l'histoire d'amour triangulaire y est aussi sublime que dramatique, "Deux hommes dans la ville" pour son sujet et ses acteurs - c'est même le premier DVD que je me suis acheté, "L'héritier" pour son scénario, "Le cercle rouge" parce qu'il est la quintessence de Melville, "Les bronzés font du ski" parce que je connais les répliques par coeur et ne m'en lasse jamais, "Marche à l'ombre" entre romance et rire, "Le garde du corps" pour sourire, pour le charme et l'accent so british de Jane Birkin...)


Edit : J'ai oublié des westerns ("Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone parce que c'est un must, "Little big man" d'Arthur Penn ou "Danse avec les loups" de Kevin Costner pour la vision que ce film propose sur les indiens d'Amérique), le "Manon des sources" de Claude Berri pour les larmes et la beauté d'Emmanuelle Béart (mes premiers émois d'adolescents), "La Mentale" de Manuel Boursinhac pour sa revisite très actuelle, très contemporaine du style melvillien...

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Commentaires
M
Bon ben j'en n'ai vu que 3 : Titanic, Manon des sources et Les bronzés font du ski.<br /> <br /> <br /> <br /> De là à conclure que je ne suis pas cinéphile, il n'y a qu'un pas, que je franchirai sans hésiter.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon top 10 contiendrait : Tais-toi, The Holidays et La grande vadrouille.
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